Bien s'alimenter

Conseils Santé | Cancer

L’alimentation d’une personne atteinte d’un cancer, en cours de traitement, ou convalescente, doit nécessairement être adaptée et rester, autant que possible, une source de plaisir.

alimentation et bien etre

Conseils généraux

  • Maintenir une alimentation plaisir. Mangez ce que vous aimez et ce que votre organisme « tolère ».
  • S’il y a des problèmes de déglutition, les liquides peuvent être épaissis grâce à « de l’épaississant » que vous trouverez en pharmacie. Cela permet de consommer des boissons dont vous appréciez le goût.
  • Essayer, autant que possible de composer des repas équilibrés : portion de féculents, de légumes, de viande, ou du poisson/produit de la mer, ou des œufs (environ 20 g de protéines pour 100 g d’aliment), un produit laitier et un fruit.
  • Avec certains traitements, le pamplemousse est fortement contre-indiqué. Demandez l’avis de votre oncologue avant d’en consommer.
  • En cas de perte d’appétit, fractionner les repas en mangeant des petits volumes et ajouter des collations. 
  • Maintenir une activité physique. Si vous aviez une activité physique avant la maladie essayez de la conserver. Sinon l'idéal est de faire 30 minutes de marche, par exemple, chaque jour.
  • En cas de surpoids ou d'obésité avant la maladie, il est préférable de prévoir une prise en charge diététique.
  • Contrôler régulièrement votre poids : une fois par semaine, sur la même balance, au lever et en sous-vêtement.

Le changement d'alimentation et la diminution de l'activité physique peut entraîner une prise ou une perte de poids. 

Prévenir le surpoids 

La chimiothérapie est un facteur pouvant favoriser la prise de poids. Elle tend à augmenter la masse grasse et à diminuer légèrement la masse maigre.

L’hormonothérapie est le traitement le plus répandu contre les cancers du sein; en France, il concerne environ 80 % des patientes. C’est principalement le changement de statut hormonal, avec la survenue brutale d’une ménopause, qui peut entraîner une prise de poids.

De plus, le stress, l’angoisse dus à la maladie et au traitement modifient les comportements alimentaires. Si la personne consomme beaucoup d’aliments à forte densité calorique, on observera une prise de poids.

La fatigue occasionnée, une éventuelle dépression entraînent également une baisse de l’activité physique et donc une baisse des dépenses énergétiques.

Lutter contre la maladie est la première des priorités ; pour perdre du poids, le patient doit avoir l’esprit apaisé et cela ne peut se faire qu’une fois rassuré sur l’évolution de sa maladie et son état de santé.  Pour retrouver son poids antérieur, il suffit en principe, de rééquilibrer ses repas et de reprendre une alimentation normale.

Si cela s’avère plus difficile que prévu, il est possible de prendre conseil auprès d’un diététicien ou d’un nutritionniste.

Limiter la perte de poids 

Certaines personnes affaiblies par le traitement et par les effets secondaires ont du mal à s'alimenter et perdent du poids, notamment de la masse musculaire. 

L'objectif est de limiter le plus possible cette perte de poids qui correspond à une perte de masse maigre (le muscle). Si cette perte de poids (et de muscle) n'est pas prise en charge rapidement, vous risquez de ne plus avoir de forces dans les bras et les jambes, avec le risque de perdre en autonomie.

Pour reprendre le poids perdu, il est conseillé :

  • D'augmenter les apports en protéines et calories.
  • De faire de l'activité physique.

Sources : Institut national du cancer – données originales téléchargées sur https://www.e-cancer.fr/, mise à jour du 09/2023
Rédaction : Mutuelle Air France, validé par le Dr Claire Allais.