95% des Français ne bougent pas assez pour rester en bonne santé

15 février 2022

Conseils Santé | Activité physique

C’est bien connu, bouger régulièrement permet de rester en bonne santé. Pourtant, seuls 5% des adultes ont une activité physique suffisante pour être protectrice. Et les femmes seraient plus concernées par la sédentarité.

marche

Rester assis plus de 6 heures par jour et ne pas compenser par une activité physique régulière accroît le risque de maladie cardiovasculaire, de diabète de type 2 ou encore de cancer… En fait, l’inactivité physique est le quatrième facteur de risque de maladies non transmissibles. Selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses),

« 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. »

Et les femmes seraient en première ligne puisque 70% d’entre elles sont en deçà de tous les niveaux d’activité identifiés pour être en bonne santé, contre 42% des hommes. Un récent travail de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), avait montré que l’accumulation des contraintes professionnelles, scolaires et familiales était largement responsable de cette situation.

Enchaîner les activités

Alors quels sont ces « niveaux d’activité » ? Pour être en bonne santé, il serait nécessaire de cumuler différents exercices :

  • Pratiquer 30 minutes, 5 fois par semaine, une activité cardiorespiratoire comme monter les escaliers ou faire du vélo, courir, marcher à bonne allure …
  • Effectuer du renforcement musculaire 1 à 2 fois par semaine comme, porter une charge lourde, jouer au tennis, faire de la natation ou de l’aérobic…,
  • Réaliser des exercices d’assouplissement comme de la gymnastique, de la danse ou encore du yoga, 2 à 3 fois par semaine.

De nombreux obstacles

Vouloir faire du sport, c’est bien. Le pouvoir, c’est une autre affaire. Car de nombreux obstacles (souvent liés à l’urbanisme) sont un frein à la pratique sportive. Comme le souligne le Pr Irène Margaritis, cheffe de l’Unité d’évaluation des risques liés à la nutrition à l’Anses, « c’est l’organisation même de nos modes de vies qui est à revoir : que ce soit dans l’espace public, en laissant davantage de place aux mobilités actives comme le vélo ou la marche, ou sur le lieu de travail, en favorisant la pratique sportive et en limitant les temps de sédentarité, ou encore dans le système scolaire en augmentant l’espace et le temps dédiés aux activités physiques et sportives ».

Les vidéos youtube de la Mutuelle

Pour vous aider à faire de l'activité physique à la maison, la Mutuelle vous propose les vidéos suivantes :

Sources

  • > ANSES
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